Simulation de l’explosion d’une bombe nucléaire en réalité virtuelle

Simulation de l’explosion d’une bombe nucléaire en réalité virtuelle

Simulation de l’explosion d’une bombe nucléaire en réalité virtuelle 1600 900 Bunker France

Récemment, les réseaux sociaux ont copieusement relayés la vidéo simulant l’explosion d’une bombe nucléaire en réalité virtuelle. Bien qu’il s’agisse purement d’effets numériques, le rendu final basé donne une appréciation inquiétante de ce que serait cet événement s’il venait à se produire à quelques kilomètres du lieu où vous vous trouvez.

Vivre l’explosion du bombe nucléaire en réalité virtuelle

L’un des intérêts indéniables de la réalité virtuelle, c’est qu’elle permet de se mettre en situation dans un environnement imaginaire, reconstitué (car il n’existe plus) ou — le plus souvent — dangereux ou hostile sans pour autant risquer sa peau.

Dans le cas qui nous intéresse, le point de vue de cette simulation est celui d’un spectateur se trouvant aux abords d’une plage à une distance estimée à environ 50 kilomètres du point zéro. Soudain, l’environnement est baigné d’une lumière extrêmement intense et aveuglante. Il s’agit du premier effet perceptible de l’explosion qui est le flash primaire. Puis le bruit de la détonation se fait entendre avant que le champignon atomique ne se forme. Peu de temps après, les arriveront les ondes de choc sismique et atmosphérique au très grand pouvoir dévastateur.

Toutefois, la récente vidéo ne donne aucune indication sur le type de bombe nucléaire dont il est question. Or, lorsque l’on compare les différentes bombes nucléaires ayant par le passé fait l’objet d’essais ou ayant touché des civils (Little Boy et Fat Man), il est facilement possible de comprendre que les effets n’auront pas la même ampleur. Ainsi, une bombe à neutrons de 300 tonnes de TNT semble presque dérisoire face à la bombe nucléaire la plus puissante du monde : la Tsar Bomba et ses 50 mégatonnes de TNT.

En l’absence de données chiffrées telle que la distance du point de vue par rapport au point d’impact et la puissance de la bombe, cette simulation est à relativiser du point de vue de sa fidélité. On notera également que tous les effets n’ont pas été modélisés comme le tsunami qui résulterait de cette explosion en haute mer. Enfin, le point faible de cette vidéo est probablement de laisser à penser que le spectateur lui-même ne subit pas les effets ionisants, thermiques et mécaniques. Hors il ne pourrait survivre à ce désastre qu’à la condition de disposer d’un bunker antiatomique.