Où se réfugier en cas d’alerte nucléaire ?
Les principes de précaution en matière de radioprotection sont simples. Il consistent à minimiser le temps d’exposition, d’allonger la distance par rapport à la source d’émission et d’avoir un blindage efficace contre les rayonnements ionisants. Oubliez donc la montagne pour fuir en cas d’alerte nucléaire ou la voiture pour vous réfufgier.
Si vous ne pouvez pas regagner un abri souterrain (garage, cave, parking, station de métro… ) ou un bunker NRBC et que votre seule option soit à l’intérieur d’un bâtiment en béton, préférez alors les pièces situées au centre de la construction. Vous minimiserez ainsi votre exposition si vous êtes situé au plus loin des murs extérieurs et du toit sur lesquels les matières radioactives se déposent en priorité.
Les abris de sécurité civile NRBC protègent non seulement des radiations, mais aussi de l’ondes de choc sismique, de l’onde de surpression atmosphérique, de la boule de feu, de la vague de chaleur, des débris et des contaminants issus des retombées.
Ayez toujours à disposition un kit d’évacuation d’urgence et un masque NRBC
Il est souhaitable de toujours disposer d’un ou plusieurs kit d’urgence dans les endroits où vous vous trouvez le plus souvent : à la maison, au travail mais aussi dans la voiture. idélements ce kit devrait être composé de protection NRBC (masque NRBC, cagoule d’évacuation NRBC, combinaison NRBC, gants et bottes en butyle…), de vêtements de rechange, de l’eau conditionnée de manière hermétique et de la nourriture lyophilisée pour un stockage à long terme. Il existe beaucoup de boutiques en ligne de matériel de survie, mais peu proposent des équipements NRBC de qualité.
Pour une étanchéification efficace de votre combinaison NRBC ou pour calfeutrer les ouvertures, prévoyez du ruban adhésif renforcé. N’oubliez pas d’inclure dans votre kit un dosimètre, des cachets d’Iodure de potassium, un récepteur radio. La radio de secours peut en effet devenir la seule source d’information si les autres réseaux de communication numériques sont endommagés par l’explosion.
Attention ! Vous ne devez pas utiliser l’iodure de potassium stable à titre préventif sans que les autorités n’en ait donné l’instruction. Le médicament ne fonctionne que pendant une courte période de temps. S’il est utilisé au mauvais moment ou surdosé, il peut provoquer un dysfonctionnement de la thyroïde. Le médicament sera efficace 6 heures avant une éventuelle exposition à l’iode radioactif et 8 heures après une telle exposition.
Le ministère de la santé recommandes les dosages suivants en fonction de l’âge :
- Enfants de moins de 1 mois — 16 mg
- Enfants de 1 mois à 3 ans — 32 mg
- Enfants de 3 à 12 ans — 62,5 mg
- Adolescents de 13 à 18 ans, adultes jusqu’à 40 ans, femmes enceintes et allaitantes — 125 mg
Il n’est pas recommandé aux personnes atteintes de problèmes thyroïdiens ou aux adultes de plus de 40 ans d’utiliser de l’iodure de potassium, car à cet âge, la glande thyroïde n’accumule presque pas d’iode radioactif. Cependant, si une femme dans la quarantaine est enceinte ou allaite, elle doit prendre une dose d’iode pour se protéger et protéger son bébé. Parce que pendant la grossesse et l’allaitement, la glande thyroïde des femmes est plus active et peut absorber plus d’iode radioactif.